Le bateau solaire race for water ancré depuis une semaine au pied du mémorial acte, compose une surprenante allégorie. Le navire dédié à la recherche sur l’état des océans et à la promotion des énergies naturelles, est amarré (comme le furent naguère les bateaux négriers à ce même emplacement) au plus grand centre caribéen consacré à la mémoire de la traite négrière et à l’esclavage.
Mais le symbolisme ne s’arrête pas là car le Macte qui vient de fêter ses deux ans est un bâtiment exceptionnel par sa taille et sa mission, est étrangement un modèle d’empreinte carbone, car il n’est absolument pas bioclimatique, les grandes salles d’exposition climatisées engloutissent les kilowatts du réseau, aucun dispositif de ventilation naturelle n’étant prévu.
Le Macte aurait pu être un exemple de durabilité en terme environnemental, avec un parti pris plus innovant utilisant les matériaux et savoirs faire locaux ou africains avec une approche respectueuse à la fois de l’environnement et en phase avec l’objectif de promotion des héritages matériels et immatériels. Race for water et le Macte composent un tableau original, lourd de sens comme un aucun graphiste n’aurait pu imaginer